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Mathis (1912 - 1936)
Marque automobile française fondée en 1912 par Emile Ernst Mathis à Strasbourg.
Ses constructions ont toujours été d'une qualité exceptionnelle pour des voitures de grande série. Il choisissait les solutions techniques les meilleures pour construire des voitures solides, pratiques et économiques.
Il fut le premier en France à monter des freins hydrauliques de série.
Les Mathis connurent dans l'entre-deux-guerres, un succès considérable et survécut à la crise, et en 1935, il s'associa avec Ford.
A 18 ans en 1998, de retour de quelques années d'apprentissage, en Angleterre, dans l'industrie mécanique Emile Mathis entra chez De Dietrich, la plus importante firme alsacienne de constructions mécaniques prête à se lancer dans la construction automobile.
Emile Mathis y rencontra un autre jeune ingénieur : Ettore Bugatti.
En 1904, De Dietrich de Niederbronn abandonna la construction automobile et licencia Mathis et Bugatti.
Dès son licenciement Mathis débuta une activité de représentant en prenant l'agence des deux marques De Dietrich, française et allemande. Dès que les De Dietrich dessinées par Bugatti ne furent plus disponibles, il demanda à celui-ci de consevoir un nouveau modèle de luxe, baptisé Mathis-Hermès.
Mathis et Bugatti alors associés, élaborèrent de nombreux projets.
Ils se séparèrent et la dissolution de la société Mathis intervint en 1906.
Dans les années qui suivirent Mathis fut plus un commerçant qu'un constructeur, il prit l'agence de Lunéville des marques De Dietrich, Panhard, Rochet-Schneider et Fiat, introduisant pour la première fois la marque Fiat sur le marché allemand.
La construction des Mathis proprement dites débuta en 1912. L'un des meilleurs modèle fut la "Bébé Mathis" qui ressemblait étrangement à la "Bébé Bugatti" et à la "Bébé Peugeot".
Dès la fin de la guerre, il reconstitua son entreprise à Strasbourg et construisit une 6 HP et une 10 HP, cette dernière parue en 1920 avec un moteur de 1100 cm3, l'une des 10 HP la plus économique du marché.
Ses usines de Strasbourg étaient en mesure de produire plus de 100 véhicules par jour, plus que Citroën à l'époque.
Mathis était aussi présent sur les circuits de 1923 à 1925.
En 1946, il présenta un véhicule baptisé VEL 333 (Voiture Economique Légère, 3 roues, 3 places, 3 litres aux 100 kms) mais il resta au stade de prototype.
A partir de 1947, Mathis se consacra à la construction de tracteurs agricoles, les Mathis Moline, et vendit ses installations à Citroën en 1954.
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